1. |
Tu me dis
06:27
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Tu me dis
© Alexis Dendiével
Tu me dis que l’amour c’est de la cocaïne
Que tu aimes les mots et surtout ceux qui riment
La chimie du cerveau fait-elle battre les coeurs
De tous les amoureux
Il existe peut-être bien plus en profondeur
Un partage des coeurs qui n’est d’aucune drogue
Où seule la présence et la proximité
Comme un long dialogue
tu me dis qu’en amour il te faut les paillettes
Les étoiles dans les yeux et tous les papillons
Où vers les tourbillons des alchimies de l’être
Tous les amants heureux
Il existe c’est beau des espaces inédits
Où les grands chapiteaux sont les étoiles du soir
Où naissent les histoires sortant des caniveaux
Des doutes et des déboires
Tu me dis que l’amour c’est aussi la souffrance
Qu’au delà de la transe il arrive le jour
Où rien n’a d’importance, où s’effacent pour toujours
Tous les débuts d’errance
Il existe tu sais un bien beau coloriage
Qui s’invente sur les pages de toutes les amitiés
A poser les couleurs et même déborder
Tout reste à inventer
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2. |
Le cycle de l'eau
02:54
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Le cycle de l'eau
© Alexis Dendiével
On dit que ça commence par quelques gouttes d’eau
Qui nous tombent du ciel et ruissellent plus bas
Qu’alors ça se rassemble comme si s’agglutinaient
Molécules d’existence sous un ciel comme il va
On dit que c’est ruisseau et petite rivière
Qui recherchent le lit ou serpente à l’envers
Et qui parfois s’enfuit au fil de la Terre
Et plus loin ressurgit comme source première
On dit qu’aux affluents les histoires s’emmêlent
Où seuls les castors depuis la nuit des temps
S’amusent à retenir ce qui coule de plus belle
S’en vont aux confluents ou tranquilles ou rebelles
On dit qu’aux petits rus s’inventent tous les fleuves
Qu’il en est de minus comme à Veule les roses
Qu’il y a le Danube dans chaque cœur en pause
Et même des voix lactées qui osent l’Univers
Il paraît que certains inventent quelques bras
Se rassemblent plus loin en un souffle affirmé
Qui n’a pas vu d’Oder irriguer la campagne
Ou la Seine embrasser une Manche en hiver
Et pendant tout ce temps où mer et océan
Patientent tout tranquille pour retrouver enfin
Accueillir en leur sein toute la multitude
Ses enfants aux préludes des montagnes si loin
C’est alors aux rayons d’un soleil nocturne
Que le cycle commence comme une affirmation
Et décolle l’existence en nuages qui s’en vont
Par les vents et les monts vers une plus de lune
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3. |
L'appel du large
03:56
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L’appel du large
© Alexis Dendiével
Il y a comme un appel
Un sentiment de pas fini
Un quotidien presque poubelle
Et l’avenir indéfini
Une route droite et infinie
Qui s’en partait vers le couchant
Les nuages et le vent disaient
Prends la route aujourd’hui
J’ai pris le temps de tout poser
Il fut un temps ou s’envoler
Semblait facile destinée
C’est comme l’enfant bien réveillé
Rêvait comme il respirait
Et inventait le monde autour
S’y projetait avec humour en oubliant qu’il est aimé
L’appel est plus fort aujourd’hui
Alors il résonne intérieur
Est-ce le fruit de mon ennui
Est-ce la peur est-ce rieur
J’ai déjà pris cette direction
Alors jeune et plein d’entrain
Je n’ai pas tenu trois saisons
Avant de devenir rien
Ce chemin là n’est pas tracé
Il ne faut pas s’en écarter
Il gomme même les pas passés
Et il oblige à avancer
L’obscurité comme un azur
Et la vérité comme un mur
Creuser dessous alors s’enfuir
Et là courir courir
C’est un étrange quotidien
Je suis suspendu à des ronces
Et je contemple le matin
Il me faudrait une pierre ponce
Pour grignoter un peu plus loin
Pour grignoter juste derrière
Tout en douceur pour te plaire
Pour effacer la belle affaire
Alors apparait le bateau
Sur une mer désertique
Je suis spectateur du beau
Et là pourtant je panique
Casser les ronces et s’en sortir
Courir encore pour s’enfuir
Enfin s’enfuir pour retrouver
Tranquillité question posée
C’est un grand lit qui m’accompagne
Un grand lit qui soigne la blessure
Un peu de sang quelques raclures
Nu sans un pagne et sans futur
C’est un grand lit de sa durée
Un lit qui oblige à poser
Tu as rêvé et maintenant
Rapidement faut oublier
Le rêve et la réalité
Deux mondes superposés
Le rêve et la réalité
Deux mondes superposés…
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4. |
Ceux qui sèment
04:20
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Ceux qui sèment
© Alexis Dendiével
J’étais aux oubliettes
De ma propre existence
Oublié les fenêtres
Même oublié la transe
Et je me suis perdu
Alors d’évidence
Vers les pas perdus
Comme si la vie danse
J’ai retrouvé mes pieds
Sans possible existence
Et je les ai posé
Sur le monde qui danse
Oh j’aurai bien aimé
Un amour une transe
Et je n’ai rien trouvé
Qu’un silence sans sens
Alors j’ai oublié
Jusqu’à la vie le sens
Et je me suis posé
d’aucune transhumance
Tu me dis que je t’aime
Je suis aux oubliettes
Aux carrefours de nous même
N’oublie pas ceux qui sèment
J’étais aux oubliettes
De tes pensées silences
Perdu dans une cachette
Sans l’ombre d’une arrogance
Alors je me suis tu
Effaçant l’insouciance
Et je suis devenu
Une ombre dissidence
Tu me dis que je t’aime
Je suis aux oubliettes
Aux carrefours de nous même
N’oublie pas ceux qui sèment
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5. |
Le bateau de papier
03:51
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Le bateau de papier
© Alexis Dendiével
J’aimerai t’appeler sur toutes ces années
Savoir le coeur qui bat, savoir s’il est entier
Je ne le ferai pas, il est trop tard surement
A ne pas déranger
J’ai vu couler le fleuve, à mes pieds presque envie
De m’y jeter pour suivre ce que certains ont dit
Quand le bateau ivre
Je me suis contenté d’un bateau de papier
Tu m’envoies des messages de mondes décroisés
Je ne sais trop qu’en faire si ce n’est écouter
La splendeur des mystères, les occasions manqués
A juste questionner
J’ai vu couler le fleuve, à mes pieds presque envie
De m’y jeter pour suivre ce que certains ont dit
Quand le bateau ivre
Je me suis contenté d’un bateau de papier
Je te sens de passage, et nos regards se croisent
En un beau magnétique où je suis fatigué
Des histoires fantastiques des sables improbables
A juste t’espérer
J’ai vu couler le fleuve, à mes pieds presque envie
De m’y jeter pour suivre ce que certains ont dit
Quand le bateau ivre
Je me contenterai d’un bateau de papier
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lalcazar Le Havre, France
Rencontre entre une chanteuse de rue et un pianiste des Flandres … « avec la mer du Nord pour dernier terrain vague »
…
Tout à commencé autour du Grand Jacques puis, d’instants partagés à la table de la chanson française, ont émergé les premières compositions.
Le répertoire s'enrichit, et le groupe s'agrandit avec l'arrivée de Christine au sax et de Thierry à la guitare.
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