1. |
Ta couleur préférée
03:00
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Ta couleur préférée
© Alexis Dendiével
Cher amour aux montagnes disparu
Au coeur tout encore pas tout à fait perdu
Il me faut pour poursuivre le portrait
Que je coloriage de toi ta couleur préférée
Le pinceau me demande je ne sais que lui dire
Par quel vent quel azur ou plus sombre peut-être
Lui laisser caresser là les joues la chevelure
Et dans le cou poser quelque instant d’éternité
Tu sais bien je pourrais comme tous les enfants
T’imaginer de toute couleur ou de celles que j’aime
Et à part tes yeux ma très chère que je connais si peu
Comment t’inventes-tu pour ce portrait de toi
La couleur est aux mots tel l’archet des quatuors
La mélodie celle sans effort des formes et des désespérances
Où le pinceau parcourt voyage et fait vibrer
Tous les coeurs en errance et le notre en premier
Il nous faut arrêter le temps enrailler les machines
Et faire marche arrière même si c’est impossible
Sauter de ces trains fous conduits par les calculs
Les laisser s’écraser sur les cailloux
Et retrouver l’écume des lendemains qui chantent
Et toujours chanterons
Il suffit d’une voix pour qu’elle devienne millions
Tu vois, je prends le temps de toi
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2. |
La digue nord
02:21
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3. |
Rouge céleste
04:40
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Rouge céleste
© Alexis Dendiével
Rouge céleste au coucher d’un amour
Sang demandé sans reste, nuages autours
Vide moi plus encore afin qu’une nuit de plus
Tu voyages aux décors, obscurités du luxe
Au point d’orgue lointain, qui s’en va
L’horizon des lendemains dans mes bras
Fait place à la misère et au froid
Le coeur désespère déjà
Je t’envoute des chaleurs inédites
Tel un feu à l’igloo inuit
Afin que tu t’endormes et répare la blessure
Tel un masque censure au silence du dogme
Et le rouge s’est éteint, maculé
Pour une nuit tu revis, je m’en vais
Bel amour rassasié, inexorable ennui
Davantage je ne puis et s’il fallait t’aimer
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4. |
L'art de la pêche
02:22
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L’art de la pèche
© Alexis dendiével
Ne sachant trop que faire après m’être fait largué
Des amis m’ont appelé pour aller à la pèche
J’étais célibataire aucun compte à régler
Et bien j’y suis allé sur le fil sur la brèche
A garder pied sur Terre au bord de l’océan
Préparer tout tranquille ma fidèle canne à pèche
Je n’en fais pas mystère ce fut un bel instant
A envoyer le fil qui redonne la pèche
Plus tard quelle affaire, amis s’en sont allés
M’suis mis à explorer d’autres réserves de pèche
Aux réseaux d’éphémères nombreuses sont esseulées
Tranquillement lancer p’tit hameçon canne à pèche
A garder pied sur Terre au bord du néant
Surveiller tout tranquille le bouchon et sa mèche
Je n’en fais pas mystère ce fut un bel instant
Aperçu quelques filles c’est l’art de la pèche
Dans cet art le bien faire c’est le temps à côté
Ecouter observer où s’entrouvre la brèche
Des possibles déserts où le coeur retrouvé
Remonte la canne à pèche et puis s’en est allé
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5. |
Amour antipode
04:57
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Amour antipode
© Alexis Dendiével
Ça fait peur je le sais il ne faut pas pourtant
Bel amour antipode que j’ai longtemps cherché
Et trouvé par hasard alors sans insister
Juste un peu quelle histoire à voir passer le temps
N’ai pas peur soit heureuse comme je le suis de toi
S’il suffit d’être soi pour mon amoureuse
Où nos bras si lointains qu’ils dépassent les vents
Je sens les tiens sur moi et l’esprit vagabonde
Où la réalité n’a rien d’autres travers
Que l’instant de nos vies à distance et sans vers
Où pourtant je t’écris comme jamais encore
Où je sais de la vie l’envers du décors
Et s’il est un espoir, celui-là véritable
C’est de penser le soir et sans rien en attendre
Sans balayer les tables et sans rien entreprendre
À l’amour antipode que j’ai plaisir d’entendre
Oh je n’ai rien à dire que l’espace de l’instant
Encore plein à apprendre, où à te faire rire
Comme j’entends ton rire qui promène les vents
Tout lentement je sens que revient du plaisir
Mais qu’est-il et pourquoi plutôt que le silence
Qui colporte en lui tous les chants de la terre
Parce qu’aux antipodes tu me rends l’existence
Et je te rends du coeur les soleils d’éphémères
Alors au quotidien c’est comme une caresse
Te savoir si loin où deux âmes stéréo
Ont su même sans l’ivresse des corps et des peaux
Se parler intérieur mais qu’est-ce que c’est beau
Je te sais bel amour et tu sais tout de moi
Nous étions transparents au-delà de toute loi
Et je reprends comme toi le chemin de la vie
Irrigué d’un amour antipode inédit
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6. |
La belle au bois dormant
04:52
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La belle au bois dormant
© Alexis Dendiével
Tout en feu le matin quand le soleil se lève
Les toitures s’embrasent où la lumière s’éteint
Et je teins mes pensées aux couleurs de l’aurore
Corridor esseulé là où tu dors sans fin
Et c’est déjà la nuit où le soleil culmine
En mode automatique un sommeil éveillé
Où le rêve s’habille du moment fantastique
Tu te réveilles enfin et je me sais t’aimer
Quand le jour se lève je m’irrigue d’un café
Où le silence chante toutes les mélodies
Celles d’avenir qui hantent toutes celles du passé
Quelqu’accords à écrire d’autres à laisser filer
Et c’est déjà la nuit où le soleil culmine
En mode automatique un sommeil éveillé
Où le rêve s’habille du moment fantastique
Tu te réveilles enfin et je me sais t’aimer
Ainsi dormait la belle au bois tout doucement
Attendant patiemment un nouveau sentiment
Quand au prince charmant il s’était fait la belle
Lassé d’attendre si longtemps qu’elle ne se réveille
Et c’est déjà la nuit où le soleil culmine
En mode automatique un sommeil éveillé
Où le rêve s’habille du moment fantastique
Tu te réveilles enfin et je m’en suis allé
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7. |
Plus au nord
02:18
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Plus au nord
© Alexis Dendiével
J’ai le coeur plus au Nord du pays aux montagnes
Des géants sur le plat qui fait le quotidien
Aux dunes enlacées à embrasser deux mers
Et aux estaminets perdus dans la campagne
J’ai le coeur plus au Nord à subir le bagne
De tous les exilés loin de la terre natale
Comme l’écrivait Aimé à revenir plus loin
Bien souvent qu’à moitié et vide sans un pagne
J’ai le coeur plus au Nord et je reste étranger
Au pays d’Oc ou d’Ouille même s’il est des amis
Quelques histoires d’amours qui éclairent les nuits
D’autres aussi sans détours et certaines à ranger
J’ai le coeur plus au Nord j’ai souvenir qu’il brille
Tel un soleil l’hiver à réchauffer l’instant
Véritable trésor rayonnant alentour
Et sans aucun discours évidence des enfants
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8. |
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Il ou elle ou les deux à la fois
© Alexis Dendiével
il était une fille, il était un garçon
Ou peut-être deux filles, peut-être deux garçons
L’un ou l’une ne savait ce qu’il voulait vraiment
Et l’autre l’attendait pour partir au levant
Mais pourquoi donc partir de ce nuage cosy ?
N’étons pas bien ici prenons nous du bon temps
Mais c’est que j’aimerai cueillir l’horizon
Avec toi je voudrais tu peux me dire non
Je n’sais pas je ne sais à vrai dire tu m’agaces
Et tu m’agaces aussi demain je partira
J’envoie une dernière fois l’instant où l’on s’embrasse
Ça te fera souvenir sur ton nuage posé
il ou elle va savoir ou les deux à la fois
S’en partit découvrir l’au delà d’l’horizon
Qui dit-on bien souvent à l’intérieur de soi
Quand à l’autre à attendre à son tour cette fois
Sans trouver quelle voie au souvenir d’un tendre
C’est trop tard, fallait prendre, reviendra ou pas
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9. |
Si tu n'existais pas
15:15
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Si tu n’existais pas
© Alexis Dendiével
Si tu n’existais pas ça m’ferais des vacances
Où le grand sablier qui écoule les vies
M’en a fait voir de belles et d’autres sans le sens
Si tu n’existais pas je serai en transit
Si tu n’existais pas vers la porte exit
J’aurais filé surement pour une autre existence
Où mort une nouvelle fois à définir la chance
Si tu n’existais pas sans aucune résonance
Si tu n’existais pas je serai bien peinard
Dans le désert sans loi des solitudes du soir
À espérer demain une étoile où un phare
Si tu n’existais pas je voguerai sans fin
Si tu n’existais pas je chercherai encore
À m’en tordre les doigts l’impossible accord
À passer la nuit noire et l’autre matin blême
Si tu n’existais pas j’écrirai des poèmes
Si tu n’existais pas j’en oublierai de vivre
Parti une nouvelle fois sur les rêves en dérive
Aller chercher au loin jusqu’au tréfond de moi
Si tu n’existais pas un écho qui m’enivre
si tu n’existais pas je n’aurais plus de port
Qui juste sur un mot où une onde sonore
Rappelle le marin au simple corridor
Si tu n’existais pas c’est l’envers du décor
Si tu n’existais pas je voguerai serein
Espérant sur la fin l’éternel impossible
Où l’albatros enfin s’envole vers la cible
Si tu n’existais pas un trésor terrible
Si tu n’existais pas j’y suis déjà peut-être
Au cimetière de marins et des déçus de l’être
Où des éléphants nains s’accrochent aux fenêtres
Si tu n’existais pas pourquoi pas disparaître
Si tu n’existais pas je m’y ferai surement
Et je poserai mes pas vers d’autres lumières
Celle d’intérieur de soi et celle de ces gens
Qui disent que tu existes je pense et ne crois pas
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lalcazar Le Havre, France
Rencontre entre une chanteuse de rue et un pianiste des Flandres … « avec la mer du Nord pour dernier terrain vague »
…
Tout à commencé autour du Grand Jacques puis, d’instants partagés à la table de la chanson française, ont émergé les premières compositions.
Le répertoire s'enrichit, et le groupe s'agrandit avec l'arrivée de Christine au sax et de Thierry à la guitare.
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